Critiques de livres....
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<> On
ne va pas faire une énième présentation des cycles
majeurs de la
science-fiction et de la fantasy : il doit y avoir une
infinité de sites
sur Le
Seigneur des Anneaux, et
à
peine moins sur des œuvres comme L’Assassin
Royal de Robin
Hobb, Le
Trône de fer
de
George R.R. Martin, Elric de
Michael
Moorcock, le cycle de Ténébreuse de Marion Zimmer
Bradley, Dune de Franck
Herbert, …
Non, le but est de faire
découvrir des livres moins connus mais qui gagneraient à
l’être un peu plus.
<> Pour cette première
« édition » de l’InUTile, on va
commencer par La
forêt des Mythagos de Robert
Holdstock. Il a récemment été
réédité en poche, en Folio, si mes souvenirs sont
bons, en quatre volumes (deux
aux éditions Denoël).
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Effloresce;">
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Tout tourne autour du bois
des Ryhope. C’est, en apparence, une petite forêt dont on
peut faire le tour en
courant en une heure environ. Or, il apparaît qu’il
s’agit d’une forêt
primordiale, entité semi vivante, qui a la faculté de
donner naissance aux mythagos :
archétypes
des légendes
contenus dans l’inconscient de chaque être humain qui
pénètre dans le bois des
Ryhope ou qui vit à proximité. Bon, ça
paraît compliqué à première vue mais
c’est mieux expliqué dans le livre… Ces mythagos
peuvent
être des personnes (une princesse celte, Jason,
Gauvain, Le Chevalier vert,…), des lieux, ou même des
« monstres »
(par exemple, les Daurogs, sorte de
version carnassière des Ents de
Tolkien).
Chacune des quatre parties
est centrée autour d’un personnage : les Huxley,
famille qui vit à
proximité du bois de Ryhope,
« hantée » par le mythago
de Guiwenneth la princesse celte, et dont chaque membre
finira par se perdre plus ou moins dans les bois. Il y a aussi
l’inoubliable
Tallis aux masques qui, entrée petite fille dans le bois, y
deviendra femme et
se finira par se trouver elle-même.
On évolue dans un univers
végétal, à la limite de
l’étouffement, qui change à chaque personnage
différent. Chacun y trouve un
reflet de son propre esprit, ses craintes, ses angoisses, ses
désirs…
L’atmosphère est surtout en relation avec les
légendes celtiques mais on peut
retrouver d’autres mythes, grecs par exemple.
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À
lire en prenant son temps,
de peur de se perdre dans les méandres des paradoxes temporels
du bois des
Ryhope et de sa géographie variable… Mais franchement,
c’est superbe !