Celui qui se prenait pour un Caribou
Sur une planète bleue Dans un pays mafieux Une petite ville d’amoureux Dans un quartier chaleureux Mais dans un appart’ miteux, Vivait un homme…disons…nébuleux. A l’approche des fêtes, Il changeait dans sa tête Car chaque fois que décembre arrivait, Les gondoliers Faisaient carillonner Leur clochette dorée. C’était un petit rituel Qui annonçais Noël. Au son de ce chant tintinnabulant S’opérait le grand changement. Notre homme jusqu’à présent normal N’étais alors plus banal/ C’était à quatre pattes ou à genoux Qu’il se prenait pour un caribou. Mais que serait ce grand élan Sans son Papa en rouge et blanc ? Voilà pourquoi, Dans ces moments là Celui qui se prenait pour un caribou Devenait complètement fou Et se jetait au cou Des hommes ventripotents Qui ressemblent tant A l’idole des enfants. Il avait tellement peur, Dans son for intérieur, De ne pas retrouver |
Son papa adoré Qu’il en voyait partout ! Mais autant chercher un pou Sur la tête d’un roux. Malgré les avertissements Que lui donnaient beaucoup de gens Et toutes les séances de psy Qui avaient dépisté en lui Sa terrible schizophrénie, Dans ces moments là Il ne l’entendait pas De cette oreille là. Il était persuadé D’être le renne tant aimé Qui, le soir de la veillée Tirait le beau traîneau Apportant les cadeaux. Sa folie le poussa A sortir ce soir là Dans la foule euphorique Il fut pris de panique Un homme le bouscula Et dans l’eau il tomba Tel un animal apeuré Il oublia comment nager. Sa quête du Père Noël L’envoya directement au ciel. Ce jour-là il quitta Venise Mais ce n’était que parti remise. Il sera là Noël prochain Et offrira les jouets aux bambins Aux côtés de l’éternel, Du grand, du beau Papa Noël. |